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 Tvang : Le dieu de la violence

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Kong
Kong
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Messages : 673
Date d'inscription : 29/09/2013

Tvang : Le dieu de la violence Empty
06102015
MessageTvang : Le dieu de la violence

Par Hånflir, Historien du culte de Regel


Le plus ancien dieu qui existait sur le continent était sans contexte Tvang. Il était là avant tous les autres, et certains parmi ses plus fervents adeptes disent qu’il sera là aussi après tout le monde.


De sa position ancestrale, il nous faut remonter l’histoire de Tvang avant l’apparition de l’Elu. En ces temps troublé, d’où nul écrit ne nous est parvenu, on raconte que les adeptes de Tvang avaient conquis tout le continent, imposant leur culture à toutes les peuplades. Nous serions tous les descendants des adeptes de Tvang. Il reste, encore aujourd’hui, un des Cultes les plus priés.


Mais cet age de violence se termina avec l’apparition de l’Elu, qui était adepte de Tvang, puis de celle de Regel. L’Elu unifia les terres autrefois soumises à la domination de divers clans se battant entre eux. Mécontent de la montée du Culte de Regel, Otton (dit le Grand par les adeptes de Tvang, et le Fourbe par ceux de Regel), fils de l’Elu, tua son père, avant d’être puni par les adeptes de Regel qui voulaient préserver l’empire sous leur domination.


Ceci entraîna une guerre. Les adeptes de Tvang commençèrent à remporter la victoire, mais bien vite, l’organisation du Culte de Regel eu le dessus sur les compétences martiales des adeptes de Tvang. Refoulé vers l’est, ils formèrent un royaume, mais ne menaçaient plus le royaume de Regel.
L’animosité envers le Culte de Regel s’affaiblit petit à petit, mais ne mourut jamais tout à fait. Ainsi de nombreuses escarmouches eurent lieu entre le royaume de Tvang et celui de Regel, sans qu’aucun compromis ne réussisse jamais à se dessiner. Le grand Schisme influença très peu la vie du royaume de Tvang, qui consistait en des luttes incessantes entre les différents clans.




Lorsque les fils de la nature apparurent, les adeptes de Tvang n’y prirent, tout d’abord, pas garde. Il s’agissait d’un problème qui concernait uniquement les royaumes de l’ouest. Mais lorsque les fils de la nature commencèrent à s’en prendre aux villes et villages du royaume de Tvang, celui-ci se jeta dans la bataille de toutes ses forces. Les adeptes de Tvang furent ceux qui remportèrent le plus de bataille contre les fils de la nature. Leurs compétences martiales firent merveilles. Pourtant, petit à petit, le Culte dut céder du terrain. Tant que les fils de la nature durent se battre sur plusieurs fronts, ils réussirent à tenir. Mais lorsque le royaume de Jartä, puis celui de Regel tombèrent, et que toutes les forces du Culte de la nature s’orientèrent vers les terres de Tvang, celle-ci succombèrent à leur tour.
Ainsi les adeptes de Tvang durent, pour survivre, embarquer eux aussi pour un exil sans savoir s’il pourrait revenir… Mais ils avaient remporté une légère victoire sur tous les autres cultes… Le dernier homme libre à partir du continent fut un adepte de Tvang.




Enfin, sauf si les rumeurs sont vrai et qu’il s’agissait d’un suivant d’Hemlich infiltré parmi les hommes de Tvang
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Tvang : Le dieu de la violence :: Commentaires

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Sectes et groupes
Message Mar 6 Oct - 23:20 par Admin
Par Hånflir, Historien du culte de Regel

Divers groupes existent dans le culte de Tvang, divisé en tribus, ou en clans :

Le clan de l’ours : Clan le plus nombreux et le plus fort militairement du culte de Tvang. Il a remporté de nombreuses victoires aux jeux de Fjellgud. Ses membres sont connus pour pouvoir devenir berzeker dans un combat, et ne plus ressentir ni la peur, ni la douleur.

Le clan du saumon : les membres de ce clan s’enorgueillissent de l’invention du Drakkar, le bateau le plus fiable existant actuellement. Ce clan de pécheur ne répugne pas, bien au contraire, à monter des raids sur les villages et villes côtières. D’autre part ce sont des travailleurs du bois hors pair, non seulement pour les bateaux, mais aussi pour les maisons, ainsi que pour les arcs.

Le clan du cheval : Ce clan est le plus fameux dompteur de chevaux existant. Si tous les cultes et tous les clans utilisent le cheval, les membres de la tribu du cheval s’en sont fait une spécialité. Alliant la rapidité à des charges meurtrières, ils sont craint de leurs ennemis et apprécié de leurs alliés.

Le clan du houblon : Seul clan non martial (pour les Tvang) du culte, il est aussi un des plus respecté, et sans conteste le plus riche. En effet, le clan du Houblon est le plus grand producteur de bières, dont raffolent les membres de l’église de Tvang, au monde. Ils imposent même leurs prix aux membres du culte de Mynt.

Le clan de l'Acier (Stål) : Clan de forgerons et d’armurier, ils sont réputés jusque dans les moindres recoins du continent pour avoir découvert le secret de l’acier. Posséder une arme fabriquée par ce clan est signe de richesse. En effet, les meilleurs artisans de l’acier sont nés dans ce clan, qui comprend aussi dans ses rangs des mages afin de pouvoir enchanter les objets. Les meilleures fabrications étant réservé aux membres du clan, nul n’a pour le moment osé s’en prendre à cette tribus.
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Ecrits
Message Mar 6 Oct - 23:24 par Admin
Lettre de Frithjoff Ingmarson, porteur de la Bannière d’Otton à son père


Père, je t’adresse ces mots pour t’annoncer la mort de ton fils, Thormold, celui qui a refusé de suivre le Premier. Il dirigeait une compagnie de l’imposteur lorsque nous l’avons tué. Aujourd’hui, par la faute de ce parjure, tu as perdu un fils, rejoins notre cause, toi et les tiens car la paix ne sera possible que lorsque le Premier aura récupéré ce qui lui revient de droit.


Je suppose que les sbires de l’imposteur ont répandu moult fausses rumeurs, je les ai entendues comme toi, que le Premier aurait tué l’Elu pour s’emparer de l’ensemble de l’Empire et devenir le nouveau Roi. Quel besoin en aurait-il eu ? Lui qui était de facto l’héritier par son statut de premier né. Il découvrit son père, assassiné dans sa chambre, et, à la tête de ses troupes décida de placer la ville sous le coup de la loi martiale pour retrouver les coupables et fit proclamer partout en ville qu’il assumait la lourde charge que le destin tragique venait de placer sur sa route pour la survie de l’Empire.




Tu sais comme moi ce qui advint, son jeune frère, Kjeld donna l’ordre à la partie de l’armée qu’il dirigeait d’arrêter tous les gradés de l’armée fidèle à son frère, l’accusant d’être le véritable meurtrier de son père et ses suivants d’être complices de ce parricide. Certains furent victimes de ce coup de folie, arrêtés, jetés en prison mais nombreux furent ceux dont les hommes les défendirent courageusement.
Je fus de ceux là. Je me trouvais stationné à la sortie de la ville avec un détachement d’une centaine d’hommes pour empêcher toute tentative de fuite des assassins de l’Elu. Les portes de la ville s’ouvrirent pour laisser sortir un détachement de la garde, épaulés de soldats de la 2e légion, celle de l’imposteur. Un officier me dit : « Vous êtes accusés de complicité du meurtre de l’Empereur Eirik, veuillez nous remettre vos armes et nous suivre. » N’ayant rien à me reprocher je refusais de le suivre, arguant que j’étais en mission et que si mes hommes ne patrouillaient plus le long des murailles, nous étions certains de laisser filer les assassins. Il me répondit que le principal accusé était le prince Otton et je compris alors que l’imposteur avait ourdi un horrible plan…


Je venais de rééditer mon refus lorsqu’une flèche vient se planter à mes pieds, ces chiens avaient repris le contrôle des murailles aux nôtres. Je n’eus que le temps de prendre un bouclier et d’enfourcher une monture pendant que mes hommes tombaient les uns après les autres pour m’enfuir, il aurait été inutile de mourir alors que notre ville tombait aux mains de l’imposteur. Je partis au galop, suivi d’une partie de ma troupe, nous n’étions plus qu’une quarantaine et nous ne devions la vie qu’à nos chevaux. Nous nous sommes stationnés à quelques distances de la ville pour la nuit et nous avons vu celle-ci s’embraser. J’envoyais 10 de mes hommes par groupes de 2 se renseigner sur ce qui se passait dans les autres villes du pays, leur donnant rendez-vous un peu plus à l’intérieur des terres, le temps que les choses se calment.




Pendant une semaine, les portes de la ville sont restées closes et nous avons craint pour la vie du Premier, était-il tombé aux mains de son frère, qu’en était-il de ses 3 autres frères et sœurs, l’avaient-ils abandonné à son sort pour rallier l’imposteur. Nous n’en savions rien. Nous vivions au jour le jour, demandant des provisions aux villageois pour nous et nos montures jusqu’à ce que 2 de mes hommes reviennent porteurs d’une bonne nouvelle : « Ordre a été donné à tous les hommes fidèles au Premier de rejoindre la ville d’Eiran d’où s’organisera la reconquête de notre royaume. » Je laissais 5 de mes hommes pour attendre les autres groupes et nous prîmes la route pour Eiran, le cœur soudain plus léger.


Lorsque nous sommes arrivés à Eiran, une gigantesque armée était rassemblée, je fus convié au palais où siégeait le Premier où je fis mon rapport sur les événements qui me forcèrent à fuir. Le Premier avait fuit dans la journée, avant que la garde ne nous attaque mais il n’avait eu aucun moyen de nous prévenir du danger à cause de notre position à l’extérieur de la ville. Il avait du forcer une porte tenue par l’imposteur pour sortir et comme nous étions plein sud, nul n’avait pu nous prévenir. Il me confia alors pour mission de prendre la cavalerie en main car le commandant de celle-ci était tombé pendant les escarmouches.




La vie s’organisait, nos troupes se préparaient au combat lorsque nous apprîmes que l’imposteur avait rassemblé une armée comme il n’en avait jamais été, construite autour des soldats qui lui étaient restés fidèles et des gardes de la plupart des grandes cités qui avaient décidé de le soutenir, elle était composée en grande partie de pauvres gens. Tuer des paysans répugnait nombre d’entre nous, il était anormal d’envoyer des jeunes gens sans expérience à la mort mais nous n’avions pas le choix et s’ils étaient alignés contre nous, nous n’aurions pas à hésiter. Nous ne souhaitions pas vivre un siège car cela nous aurait privé de l’usage de la cavalerie et de notre expérience si bien que nous avons positionné notre armée au pied des murs d’Eiran, laissant nos machines de guerre sur les murailles.
L’armée adverse était innombrable et à cette distance il était impossible de reconnaître un régiment expérimenté d’une troupe paysanne. Les deux princes se lancent dans un déferlement de magie et nous devons arriver le plus vite possible au contact pour éviter que cela ne provoque un carnage dans nos rangs. Le choc fut horrible et pour la première fois je me trouvais nez à nez avec Thormold qui tenait avec sa garde à pied le centre de l’armée de l’imposteur. J’avais mené la cavalerie en plein centre avec comme but de percer leurs lignes pour pouvoir les désorganiser.
La charge fut efficace et nombreux furent ceux qui moururent sous nos lances et les sabots de nos montures mais Thormold était là, entouré de quelques survivants et sa lourde hache trancha de nombreuses jambes, jetant bas un grand nombre de montures, mais nous étions passés, et nous trouvions désormais entre la première et la deuxième ligne de régiments de l’armée adverse. Le régiment suivant était composé de piquiers mais ces paysans étaient terrorisés et ils furent mis en déroute à leur tour mais nos forces se réduisaient dramatiquement. J’espérais à tout instant des renforts de l’arrière mais, m’arrêtant un instant je voyais que les rangs s’étaient reformés bien que désormais plus clairsemés. Nous avons chargé l’arrière de leurs régiments et cela provoqua une débandade. Visiblement le centre de leur armée subissait lourdement mais nous avions déployé ici nos meilleurs régiments et eux avaient déployé leur cavalerie sur les ailes. En effet nos ailes souffraient et nous n’allions pas tarder à être pris en tenaille. Je cherchais des yeux la bannière du Premier mais elle n’était plus là. Je savais où il devait se trouver et je partis avec mes hommes dans cette direction, il était là, couvert de sang, sa monture morte à ses cotés avec quelques soldats encore debout, tenant tête à une série de régiments, il semblait comme imprégné par cette bataille, frappant, encore et encore, touchant toujours, tuant ennemi après ennemi. Son épée perçait les armures comme si elles n’existaient pas. Mais quelques soient ses exploits nous ne pouvions la remporter, je descendis de cheval à ses cotés, ramassant la bannière tombée au sol et lui disant : « Nos ailes sont enfoncées, sous peu toute possibilité de retrait sera impossible, il faut partir. » Il me regarda : « Nous ne renoncerons pas à ces terres mais mourir inutilement ne ferait plaisir qu’à mon frère. »


Il montait un des chevaux sans cavalier et nous nous sommes repliés vers les murailles, suivis des survivants de notre armée. Le coup était dur mais nous allions nous en remettre, l’injustice ne pouvait triompher.




Une fois réfugiés à l’intérieur de la cité, nous observions la plaine où se trouvaient désormais les corps sans vie de nos compagnons mêlés à ceux de nos ennemis, tous victimes de l’infamie. Il était évident que de lourdes machines de guerre ne tarderaient pas à être assemblées et renforcé par les cohortes de paysans qu’il réquisitionnait l’imposteur n’aurait aucun problème à prendre la cité. Nous avons donc décidé de nous replier et de partir vers l’Est, nous aurions les montagnes à franchir mais si nous y arrivions, nous aurions sûrement gagné suffisamment de répit pour s’installer confortablement.
Pour laisser le temps au gros des troupes de franchir les obstacles, il fut décidé que la Garde Montée mènerait des escarmouches contre l’avant-garde et le ravitaillement de l’armée de l’imposteur. Je fus nommé Général de la Garde Montée et à ce titre, je devins le Porteur de la Bannière d’Otton. Ce titre était principalement honorifique car nous n’avons pas connu de nouvelles batailles rangées depuis celle d’Eiran. Je mis au point une stratégie assez simple : une partie de la Garde se chargeait de leurs éclaireurs, se cachant au sein des villages pour exterminer sans aucune pitié toute troupe adverse qui venait réquisitionner matériel, hommes ou vivres. Nos ennemis mirent longtemps à comprendre ce que nous faisions car mes hommes recevaient pour consigne de masquer toute trace de combat.
Pendant que leurs avancées étaient compliquées par ce harcèlement, les meilleurs cavaliers et combattants étaient avec moi. Nous chassions les caravanes de ravitaillement qui venaient de tout l’Ouest de l’Empire pour permettre à l’armée de survivre coincée entre la mer et les montagnes à nous traquer. Nous avons tué, tué et tué encore pour affaiblir l’ennemi, nous étions devenus la Garde Noire car nous attaquions toujours à la tombée de la nuit, lorsque les hommes sont fatigués, que les bêtes sont exténuées et que le camp est juste installé. Vêtus de noir, armés dans une main d’une lance de cavalerie et dans l’autre d’une torche, nous brûlions tout, tuant tous ceux qui se trouvaient là, sans aucune pitié car ils n’en auraient eu aucune pour nous.




Ce fut lors d’un de ces raids que je tombais de nouveau face à Thormold, les ravitaillements s’organisaient désormais de telle sorte qu’une compagnie entière assure la protection des marchands. C’était sa compagnie qui en avait été chargé et il était clair qu’il avait bien fait les choses : les sentinelles étaient réparties jusque loin du camp et elles se surveillaient mutuellement tant qu’il faisait jour. A la tombée de la nuit, un premier rempart était terminé autour du camp de fortune, principalement des pics pour empêcher toute charge de cavalerie et les sentinelles vinrent se poster à intervalles réguliers. Nous nous trouvions assez loin de leur installation et nous observions leurs faits et gestes. Je dois dire que je n’avais que peu d’idées sur la façon d’attaquer le camp. C’était une nuit sans lune, une de ces nuits noires où nous étions guidés par l’éclat des feux allumés par les sentinelles. Nos montures étaient habituées à ces approches discrètes, sans bruit mais je ne voulais pas prendre de risque. Nous nous sommes donc avancés à pied, marchand, rampant aussi discrètement que possible. Nous devions supprimer quelques pics pour permettre au gros de la garde de charger au cœur du camp et pour cela j’avais pris avec moi les 15 meilleurs guerriers. Nous avions ôté nos armures, noirci nos armes, nos visages et nous nous approchions dans le plus grand silence des feux. Les sentinelles plaisantaient.
Jusqu’à ce que nous soyons sur elles et, avant qu’elles n’aient compris ce qui se passait, toutes celles d’un feu tombaient, frappées d’une flèche en pleine tête. Les autres n’entendirent pas le bruit des corps qui tombaient, trop occupées à jouer aux dés. L’instant d’après 4 d’entre nous remplaçaient les sentinelles tombées pour donner le change le temps que nous retirions les pieux dressés. Ce fut dur mais lorsque nous y étions arrivés, un boulevard s’ouvrait devant notre cavalerie. Alors que nous terminions notre besogne, les 4 restés près du feu prirent une flèche inflammable et tirèrent vers le ciel. 4 arcs incandescents strièrent la nuit et la bataille put commencer. Nous devions tenir cet endroit le temps que la cavalerie arrive pour éviter qu’une volée de lance ne l’accueille.


Pour cela les deux autres groupes de sentinelles qui se trouvaient à moins de 50m furent abattus mais ce ne fut pas dans la plus grande discrétion. L’un d’eux réussit à gémir quelque chose suffisamment fort pour qu’une tête sorte d’une tente et il comprit tout de suite que quelque chose n’allait pas, il donna l’alerte et nous avons couru vers lui, mettant le feu à sa tente alors que ses compagnons tentaient de se lever, nous nous sommes placés dos à dos pour mieux combattre et occuper la troupe le temps que la charge advienne. Il me semblait bien l’entendre au loin, mais immédiatement je frappais mon arme contre un bouclier que j’avais ramassé pour couvrir le grondement sourd des sabots. Puis le combat débuta, nous avions l’avantage d’être bien réveillé et sans armures nous jouions sur la vitesse et face à leur manque de réactivité nous commencions à causer un gigantesque carnage bien que nos bras se fatiguent et que déjà certains de mes compagnons soient tombés. Nous refermions notre cercle chaque fois que l’un d’entre nous tombait au sol.
Puis le grondement s’amplifie et mes camarades entrent dans le camp, nos ennemis sont pris à revers et la panique en saisit quelques uns. Les cris fusent, contradictoires alors que j’abats mon épée, encore et encore jusqu’à ce que j’entende une voix trop familière qui ordonne à ses troupes de s’organiser pour retenir nos cavaliers. J’ordonne à mes hommes de mettre le feu au camp avant d’apostropher mon frère, l’invitant à venir se battre. Nous nous retrouvons face à face et rien ne pourra éviter qu’il n’en reste qu’un à la fin. Je l’invite à nous rejoindre pour que je n’aie pas à le tuer mais il rejette mon offre d’un rire moqueur. Ce mépris pour ma cause me donne encore plus de rage, je sais que si je tombe, mes hommes perdront courage, je sais que s’il tombe, nous aurons gagné ce combat. Il ne commet presque aucune erreur, vif, rapide, agile il manie sa lame avec adresse et je vois plusieurs fois son arme frôler mon visage jusqu’à ce qu’elle morde la chair au dessus de l’œil, la douleur est forte mais surtout, avec le sang qui coule je suis à moitié aveugle. Je dois l’abattre vite, avant que ma blessure empire et ne me complique encore plus la vie. Je feinte à l’épaule, son épée se dresse pour parer mais je redirige mon coup qui le frappe au tibia, surpris par cette attaque, sa garde s’abaisse et je projette ma lame vers son épaule pour le désarmer mais cet imbécile se déplace, peut-être a-t-il cru pouvoir l’éviter, peut-être était-ce réellement ce qu’il voulait faire toujours est-il que ma pointe lui transperce la poitrine, il s’effondre, porte la main à sa blessure. Je sais qu’il n’y a plus rien à faire pour lui, il me reste à accomplir ce pourquoi nous sommes venus.
Autour de moi mes hommes ont prit le dessus, mieux équipés, mieux entraînés, galvanisés par ma victoire ils surpassent sans problème les hommes à pied de l’imposteur. Les flammes dévorent le camp, l’acier arrache la vie, les sabots piétinent les corps. Une fois notre travail terminé, nous partons, ne laissant dernière nous que sang et cendres. Nous avions perdu 25 hommes mais nous en avions tué plus du quintuple. Ma petite troupe était affaiblie et nous décidons de retourner vers notre armée pour retrouver des forces et se réorganiser.


Nous venons de retrouver l’armée et j’ai récupéré de quoi t’envoyer cette lettre pour te donner ces tristes nouvelles. Nous sommes dans les montagnes, le froid nous envahit, nous devons traverser et gagner les riches plaines du Sud-Est pour nous réinstaller et préparer notre reconquête... Il nous reste à traverser le désert avant d’arriver à Strokold où nous pourrons nous reposer. Je ne sais pas si je verrais tout cela, ma blessure au dessus de l’œil s’étant infecté pendant mon retour et ma paupière est désormais gonflée, j’espère que cela s’améliorera mais rien n’est moins sur. Je suis désormais entre les mains de notre Seigneur, Tvang, lui qui guide nos bras dans les batailles, je guérirai s’il souhaite me voir de nouveau les armes à la main.
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Discours
Message Mar 6 Oct - 23:34 par Admin
Discours dit de l'embarquement.

Nous avons toujours été les garants des vœux d’Eirik, un Empire fort, uni derrière un seul chef. Trop nombreux ont été les ennemis de cette vision. Depuis la mort de l’Elu, des cultes ont luté contre cela, Regel la première suivie de cette catin de Järta ou de ce lâche qu’est Mynt. Tous ne voulaient que leur part du gâteau sans penser aux dégâts que causeraient nos guerres. Et elles n’ont pas tardé et elles n’ont apporté que ruines et destructions. Nous avons toujours lutté pour ramener sous la bannière de l’Empire les dissidents mais ils s’alliaient sous l’étendard de la félonie.

Nous étions les plus forts et nous voulions que cela se sache, petit à petit notre influence s’étendait et de nombreuses tribus préférèrent nous rejoindre que subir la destruction que nous leur promettions si elles restaient fidèles aux Imposteurs. Nous sommes devenus le Premier culte de ces terres, place qui nous revenait de droit car le premier servant de notre Dieu était le Premier né de l’Elu lui-même.

Jusqu’à ce que les « Fils de la Nature » apparaissent, nous dominions les restes de l’Empire. Ces sauvages laissent libre cours à leurs instincts, tuant qui leur plaisait, violant, pillant, massacrant pour obéir à ce qu’ils appellent des pulsions. Nous les avons considérés comme un mal à éradiquer à tout prix mais leur magie était bizarre. Les shamanistes étaient nombreux à combattre dans leurs rangs et nous étions assaillis de bêtes sauvages, nos chevaux les mieux dressés se retournèrent contre leurs cavaliers, nous ne pouvions pas résister.

Heureusement Tvang nous a donné de quoi combattre, nous résistions à leurs sortilèges mais leurs armées de créatures ensorcelées étaient innombrables, ils sortaient des forêts entourés d’animaux capables d’attaquer des troupes de guerriers en armure, brisant cranes et armures de leurs grosses pates. Nous avons du céder nombre de nos cités jusqu’à ce que nous réussissions à contenir leurs troupes à quelques distances de notre Grand Sanctuaire. Nous avons alors accueilli de nombreux bateaux de commerce venant des Villes Libres vaincues par les sauvages. Aidés par leurs compétences, nous avons développé une flotte bien plus importante avec laquelle nous menions de très nombreux raids contre les cultes de Regel et de Järta qui n’avaient pas été totalement anéanti par la dernière phase d’offensive et contre les terres tombées aux mains des sauvages. Nous pillions les villages, récupérant objets de valeur et réserves de nourriture. Nous frappions au hasard grâce à notre maîtrise des mers et ce fut un juste retour des choses.

Si nous sommes partis, mes amis il y a de cela 3 mois de l’ombre de notre Grand Sanctuaire c’est que nous devions mener une mission de ce type. Notre mission sera plus glorieuse, cent fois plus glorieuse. Je viens de recevoir un message de la voix de notre Seigneur en ces terres, notre ville est en train de tomber, les murailles cèdent et bientôt notre Sanctuaire sera souillé. Des embarcations ont été mises à l’eau pour rallier un des petits ilots à proximité de nos côtes mais tous les bateaux capables d’affronter la haute mer ont été détruits par la trahison de certains que nous pensions être nos frères. Menons donc un raid au plus vite pour refaire nos provisions et emmener des villageois et partons où le vent nous portera pour établir le renouveau de notre culte.

Nous œuvrerons pour que la Félonie qui existait sur les Terres Anciennes disparaisse avec elles et qu’en ces Nouvelles Terres où nous aborderont tous soient réunis pour bâtir, agir et se défendre.
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Les jeux annuels
Message Mar 6 Oct - 23:36 par Admin
Par Hånflir, Historien du culte de Regel

Le royaume est divisé en divers clans, ou diverses tribus. Des jeux guerriers, appelé jeux de Fjellgud, sont organisés chaque année, dans un champ sacré au milieu des terres de Tvang. Ils ont pour but de déterminer quel clan pourra se targuer d’être supérieur aux autres, et aura le droit d’installer dans sa ville principale l’autel de Tvang, qui détermine, entre autre, la nouvelle capitale du Culte.
Ces jeux sont très importants dans la culture du Culte, car le prestige du clan qui obtient la victoire est énorme. Il n’est pas rare que le vainqueur devienne lui-même chef de son clan. De plus, l’Elu divin de cette Eglise est choisi parmi les anciens vainqueurs des jeux annuels,

Deux choses sont importantes dans ces jeux : l’Honneur, en premier lieu. Il est extrêmement rare qu’un concurrent s’abaisse à tricher, et encore plus rare, si cela se sait, qu’il reste en vie.
L’autre notion importante est l’égalitarisme. Chacun doit être traité comme membre du culte de Tvang, et non pas de sa tribu. N’importe qui peut participer aux jeux, mais seuls les plus forts les remporte. Dans les rares occasions ou un membre du culte de Tvang n’appartenant à aucune une tribu remportait les jeux, il avait le devoir de choisir un clan, ce qui donnait prétexte à d’autres combats.
Ces jeux se terminaient traditionnellement par une immense beuverie car, il faut bien le dire, les adeptes du culte de Tvang sont les plus grands soûlards existants.
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Forces et faiblesses
Message Mar 6 Oct - 23:39 par Admin
Par Hånflir, Historien du culte de Regel


Le culte de Tvang est presque exclusivement tourné vers le combat, mais il serait réducteur de dire qu’il ne vit que par et pour ça. Il a ainsi de très bon clans d’artisans, spécialisé dans la forge d’armes de corps à corps (le tir à l’arc est traditionnellement mal vu par les adeptes les plus puristes de Tvang, qui aiment bien écraser leurs ennemis, les voir mourir devant eux et entendre les lamentations de leurs femmes.


D’autre part, les Hommes et les Femmes sont égaux dans le culte de Tvang, contrairement au culte de Regel par exemple. L’habileté au combat est la seule mesure qui prévaut, et un homme battu par une femme ne sera pas honteux. Il serait juste honteux de ne pas vouloir prendre sa revanche.


La force du culte tient dans ses valeurs martiales, mais sa faiblesse tiens dans sa désorganisation. Les différentes tribus passent leurs temps à se prouver leur maîtrise du combat, afin d’augmenter leur prestige. L’union contre un ennemi commun est très rare, mais aussi redouté par ceux qui auraient l’occasion d’être l’ennemi du culte de Tvang.
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Affinités avec la magie
Message Mar 6 Oct - 23:41 par Admin
Par Hånflir, Historien du culte de Regel

De manière tout à fait surprenante, la sphère préférée des mages du culte de Tvang est celle du combat. Il n’est pas considéré comme contraire à l’honneur pour les membres de ce culte de recourir à l’utilisation de la magie pour augmenter ses compétences martiales ou encore pour enchanter ses armes.

L’autre voie privilégiée est la sphère des élémentaires. Ayant un plus fort contact avec les éléments que les autres cultes, il n’est pas étonnant que les adeptes de Tvang ce soient tournés vers cette voie là.
Re: Tvang : Le dieu de la violence
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Tvang : Le dieu de la violence

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