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| | Mynt : Le dieu de l'intérêt pécunier | |
Par Hånflir, Historien du culte de RegelLe Culte de Mynt émergea lorsque apparu l’argent. Il est des récits de temps immémoriaux où l’argent n’existait pas, et c’est Mynt en personne qui l’aurait donné aux Hommes afin qu’ils puissent évoluer.Quelque soit la réalité de cette légende, c’est un fait avéré que les adeptes de Mynt ont toujours été les plus riche du continent. Pendant longtemps Mynt a été un Dieu vivant dans l’ombre de ses semblables, tel que Tvang ou Regel. Ce n’est qu’après la création de l’empire, et le développement intensif des échanges commerciaux, principalement autour de la grande rivière de l’Indälsalven que Mynt accru son importance. Un grand nombre de villes commerçantes se développèrent autour de cette rivière qui traversait l’empire de part en part, et permettait à toutes les denrées de transiter. C’est dans ces villes que se développa principalement le Culte de Mynt. Lors de la scission de l’empire après le parricide d’Otton, la rivière de l’Indälsalven ne perdit pas de son importance, car outre les denrées, elle permit aussi de faire transiter les armées, les armes et les vivres.Lors de la fin de la guerre de succession, les villes situées sur l’Indälsalven se retrouvèrent en grande partie dans l’empire de Regel, mais aussi dans le royaume de Tvang. Loin d’affaiblir la prospérité des villes de l’Indälsalven, cela leur permit de développer les échanges entre les deux royaumes, et d’accroître encore les bénéfices en inventant divers types de paiement, entre le droit de douane, le droit de patente, le droit de regard, le droit de savoir, et le droit de cité.Lors du grand schisme, quand le royaume de Jartä émergea, la grande majorité de la population de ces villes priaient le dieu de la finance, Mynt. C’est alors que, l’Eglise de Regel ayant besoin d’argent pour financer sa guerre, il commença à augmenter les impôts sur ces villes, les plus riches de l’empire. Cela ne plut pas, d’autant que ces cités avaient une forte tendance à l’indépendance. Elle se proclamèrent donc « villes libres », et cessèrent de payer l’impôt à l’empire de Regel et au Royaume de Tvang. La réaction ne se fit pas attendre, et, espérant les faire rentrer dans l’ordre, les deux grands royaumes commencèrent le blocus des « villes libres », celles-ci étant soutenue par le Culte de Jartä.A la fin de la guerre, les « villes libres » continuèrent leur commerce, ne reconnaissant plus pour tout Dieu que Mynt. Bien vite, elles s’organisèrent en cité états, qui se faisaient concurrence entre elles, afin d’obtenir le plus de richesse possible. Ainsi, et contrairement aux Cultes de Jartä, de Tvang et de Regel, les fervents de l’Eglise de Mynt appartenaient d’abord à leur cité, avant de se sentir appartenir au Culte de Mynt, ou aux « villes libres ». C’est ces cités états qui eurent le plus recours aux services des diplomates de Jartä.Cela n’entrava pas leur prospérité, puisque si une ville libre commençait à péricliter, une autre montait en parallèle. Au final, ce furent toujours les adeptes de Mynt qui tenaient les cordons de la bourse. Ceux-ci géraient la presque totalité des foires et des marchés. Quand les clans Tvangiens organisaient des combats entre eux, ils se fournissaient en armes auprès des villes libres. Si l’Eglise de Regel avait des soucis de finance, c’était aux adeptes de Mynt qu’elle demandait un prêt.Cette belle prospérité fut remise en question lors de l’apparition du Culte de la nature. Les adeptes de Mynt, sont, par nature, des voyageurs. Seul le voyage permet d’aller dans de nouveaux territoires faire des bénéfices. Ils furent donc les premiers à souffrir du brigandage des fils de la nature, que l’or n’intéressait nullement. Lorsque les suivant de la nature commencèrent à s’organiser, et à monter des armées d’animaux, c’est encore les villes libres qui furent les premier à en souffrir, tombant les unes après les autres, jusqu’à ce que les derniers adepte de Mynt, emmenant avec eux leur richesse, durent partir et s’exiler dans les royaumes limitrophes. Ils n’eurent d’autre choix que de financer les guerres dans l’espoir de pouvoir retrouver leur richesse perdue. Peine perdue, et c’est comme les autres qu’ils durent embarquer pour l’exil. | |
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Mar 6 Oct - 23:01 par Admin